"Le maitre des peines" Marie Bourassa : La vie d'un bourreau au XIVème siècle

Publié le par Stella J.

  

 

Mon père m'a fait part d'une de ses lectures et en a fait une 'tite présentation que je vous glisse tout de suite ci-dessous ! Et je le remercie bien pour ce partage !

Excusez la faute d'accent dans le titre mais impossible de trouver l'accent circonflexe sur ce clavier italien ! 

  

     

Le maître des peines

 

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Œuvre en 3 volumes de Marie Bourassa, Québécoise de 41 ans.

 

Ce thème est le premier qu’elle traite et il lui a fallut 10 ans de travail préparatoire avant de l’écrire.

 

Il est assez difficile à résumer en quelques lignes.

 

Pour moi, il y a plusieurs thèmes qui se complètent. Le « fil rouge », c’est la vie d’un bourreau au 14ème siècle en France.

 

Pourquoi et comment devient-on bourreau ?

 

Sur le premier tome, c’est l’enfance qui est présentée avec un père très violent envers toute sa famille mais surtout envers son fils.

 

Cette maltraitance est bien ressentie par le lecteur. Qui accepte facilement l’idée de la maltraitance ?

 

Sur une période supérieure à 10 ans, tous les moyens seront bons pour traumatiser Louis et il ne connaîtra que la violence et la survie difficile d’un enfant martyr.

 

Sa mère est un petit havre de paix dans cet océan de brutalité. Elle ne résistera pas longtemps aux sévices de son mari et la mise en condition d’un être frustre et insensible aux autres se fait ainsi.

 

Pour ne pas être condamné, il accepte de faire l’office que tout le monde refuse : exécuter légalement les condamnés mais aussi pratiquer la « question » afin d’obtenir des aveux.

 

Louis met un grand sérieux, du professionnalisme dans sa tâche !

 

Il me fait penser même si les cursus sont différents à l’application que mettait le sujet principal de Robert Merle dans La mort est mon métier . Bien appliquer les directives et être efficace en vue d’atteindre les « objectifs ».

 

Il est plus difficile d’entrer dans la deuxième partie du récit, où, pour des raisons politiques, Louis se marie avec une fillette de 7 ans, noble.

 

C’est son entourage, sa femme (adulte) qui lui permettent de retrouver une sensibilité qu’il croyait morte en lui. Il peut même donner des leçons d’humanité à son entourage.

 

 

 

La fin, que je ne dévoile pas, bien sur, est toutefois « prévisible ».

 

L’intérêt de ces livres est multiple,

 

-  Un côté "technique" et "voyeur" avec la description des exécutions très précise. Difficile de ne pas faire la grimace…

 

            - Un autre, « fleur bleue » où l’amour triomphe de tous les obstacles et le monde est beau et gentil malgré tout.

 

            - L’approche historique avec une étude des mœurs de l’époque de la guerre de cent ans.

 

            - Enfin, un style d’écriture facile à lire, je dirais limpide malgré tous les renvois sur les termes anciens et les faits historiques.

 

  

Pour moi,  c’est à lire !

 

Par Jacques J.

 

Quatrième de couverture :

 

 

 Paris, 1340. Adoré par sa mère, rudoyé par un père tyrannique, le jeune Louis Ruest aspire à devenir maître boulanger, comme tous ses ancêtres. Dans une France prise en tenailles entre les débuts de la guerre de Cent Ans, au nord, et l'arrivée du bacille de la peste, au sud, Louis se débat dans une atmosphère de fin du monde pour grandir sous les coups, gagner l'amour d'une jeune femme et devenir un homme honorable. Le destin en décidera autrement et l'amènera à devenir le bourreau le plus redouté du royaume, un homme tourmenté dont la quête de vengeance trouvera un écho biblique dans la folie de son époque.

Publié dans Romans

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S
<br /> ça m'a donné grave envie de le lire ! merci papoun<br /> bisous<br /> <br /> <br />
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I
<br /> Papa l'as acheter a Mamie :p y parait que cest bien :)<br /> <br /> <br />
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